Grégoire Quillet, appelé au diaconat !

Grégoire sera ordonné diacre en vue du sacerdoce dimanche 7 septembre à 15h en la cathédrale de Chambéry.

J’ai la grande joie de vous annoncer que j’ai appelé au diaconat Grégoire QUILLET pour l’archidiocèse de Chambéry. 

Grégoire sera ordonné diacre en vue du sacerdoce le dimanche 7 septembre à 15h en la cathédrale de Chambéry où nous sommes tous invités à l’entourer par notre présence (au cours de cette célébration, Pierre-Emmanuel DIEUDONNÉ sera aussi ordonné prêtre).

Je confie Grégoire à vos prières.

+ Thibault VERNY
Archevêque de Chambéry
Évêque de Maurienne et de Tarentaise

Une veillée de prière pour les vocations est organisée le samedi 6 septembre, 20h à l’église Notre-Dame d’Aix-les-Bains.

 

Rencontre avec Grégoire / Appelé à servir : témoignage d’un futur prêtre

Âgé de 25 ans et originaire de la Motte-Servolex, Grégoire Quillet sera ordonné diacre le 7 septembre, en vue du sacerdoce. Il revient pour nous sur son parcours et sa vocation.

Comment le Seigneur a-t-il fait naitre en toi le désir d’être prêtre ?

 J’ai grandi dans un foyer chrétien où la foi a toujours occupé une place centrale. Mes parents m’ont offert un cadre spirituel solide, et c’est au sein de cette famille aimante que j’ai fait mes premiers pas dans la vie chrétienne. Mais c’est au lycée que le désir de devenir prêtre a commencé à se manifester en moi. Plusieurs expériences ont été particulièrement marquantes : j’ai d’abord eu la chance de rencontrer des témoins, qui ont été de beaux modèles : des jeunes, lors de camps ski et prière avec la Communauté Saint-Jean, pour qui Jésus occupait une place centrale. Leur joie dans la prière m’a profondément questionné sur la place de la foi dans ma propre vie. L’arrivée d’un jeune prêtre dans ma paroisse a ensuite été un exemple vivant de service en vérité et en simplicité.

La lecture de l’Évangile et la découverte de la Parole de Dieu ont également nourri ma foi. Jésus est devenu pour moi une personne réelle, et j’ai commencé à prier par moi-même et à assister à la messe en semaine avant les cours.

Enfin, c’est dans l’Eucharistie que le désir de me consacrer à Dieu s’est formé en moi. Jésus nous donne sa vie et nous invite à donner la nôtre à sa suite. C’est là que la question « Comment ai-je envie de donner ma vie ? » a trouvé une réponse.

Comment les six années passées au séminaire t’ont elle préparé à être diacre, puis prêtre ? 

La formation au séminaire repose sur quatre piliers : spirituel, intellectuel, humain et pastoral.

Il y a évidemment l’étude de la théologie et de la philosophie qui sont des matières qui intéressent toutes les dimensions de la personne humaine. Elles nourrissent le cœur, la prière, et font grandir l’amour de Dieu et des autres.

Il y a aussi la formation humaine, tout aussi importante : la vie en communauté est au cœur de notre formation. Nous vivons en fraternité, des sortes de petites colloc, entre frères séminaristes. Des sessions de formation humaine sont organisées deux fois par an, où les thèmes tels que la communication non violente, la connaissance de soi, l’affectivité et la sexualité sont abordés. Un accompagnement spirituel par un prêtre tous les quinze jours nous permet de nous confier, et de poser nos questions et nos doutes.

Il y a enfin la formation pastorale : nous passons trois week-ends par mois en paroisse, ce qui nous permet de goûter aux réalités paroissiales. Ces expériences sont complétées par une relecture deux fois par an avec un formateur du séminaire.

Une figure de sainteté ou une phrase qui t’inspire ?

Je me sens particulièrement proche de Saint Jean-Paul II, qui a su allier une profonde confiance en Dieu et une intelligence pastorale pour porter le message de l’Évangile. Son génie pastoral pour rejoindre le monde tel qu’il est, notamment à travers les Journées Mondiales de la Jeunesse, est une source d’inspiration pour moi. Le Psaume 42, avec son verset « J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui fait toute ma joie ! », résonne particulièrement en moi et a porté tout mon chemin sacerdotal.

Quels sont les défis que tu perçois dans ton futur ministère ?

Le premier défi sera de trouver ma place de prêtre au milieu de l’Église : Le synode a posé la question de la place du prêtre dans la communauté chrétienne. Comment me mettre au service de la croissance spirituelle des chrétiens qui me sont confiés ?

Ensuite, être toujours disponible aux appels de Dieu et de l’Église : pour être ouvert et créatif dans la mission, il faut savoir écouter et répondre aux appels de Dieu et de l’Église.

Que dirais tu à un jeune qui se pose la question de la vocation ?

Je lui dirais de ne pas avoir peur de se poser la question ! Oser la confiance, même si cela peut sembler incertain. La relation avec le Christ doit être un point central dans son discernement : lire la Parole, prier, servir et aller à la messe. Quand je suis entré au séminaire, je n’avais aucune certitude sur l’issue, mais le choix s’est fait au fil des années, dans la sérénité et la joie d’être appelé.

Où vas-tu passer ton année de diaconat ?

Le 8 septembre, lendemain de mon ordination diaconale, je partirai au séminaire français de Rome, pour commencer un Master en théologie dogmatique à l’Université grégorienne.

Je suis ravi de continuer les études et d’avoir deux ans pour creuser ma compréhension du mystère chrétien, comme avaient pu le faire avant moi le père Loïc et le père Vincent. J’ai perçu en paroisse l’exigence d’être bien formé pour répondre à l’attendre des chrétiens qui veulent comprendre, et pouvoir répondre aux questions de notre temps. L’Église a des réponses à donner, c’est certain.

Vous souhaitez être informé de l’actualité des diocèses de Savoie ? Abonnez-vous à notre newsletter bimensuelle !

3 juillet 2025, mis à jour le 21 juillet 2025